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Couverture Fontaine

Charpente, couverture, zinguerie, maçonnerie, construction, renovation ** Couverture Fontaine specialiste depuis près de 20 ans en Dordogne Perigord 24.

Tonnes de lauzes (SudOuest 02/07/2014)

A Ajat, entre l’église Saint-Martin des XIIe-XIIIe siècles et le château attenant des XIIIe, XIVe et XVIIe siècles, David Choury, gérant de la SARL couverture Fontaine, commence à y voir plus clair. Il a pratiquement achevé, en un peu plus d’un an, de poser 220 tonnes de lauzes. Des pierres qui peuvent peser jusqu’à 170 kilos chacune. Il s’agissait, avec son équipe, de remplacer les tuiles ayant fini peu à peu par couvrir l’église fortifiée, témoin d’une commanderie templière. Cette opération a impliqué la réalisation et la pose d’une nouvelle charpente en forme de « bateau inversé », ayant exigé une quarantaine de mètres cubes de chêne.

En s’envolant sur une nacelle, à la rescousse de la charpente de la grange du château, David Choury lance : « Cette église romane avec son clocher-mur a motivé ma première réponse à un appel d’offres, et franchement, je ne regrette pas cette aventure ! »

Merveille calcaire
Avec le soutien de la Fondation du patrimoine qui a lancé une souscription, cette opération essentiellement financée par l’état va se prolonger par la restauration des façades de l’édifice. Mais l’essentiel, si l’on en croit les souscripteurs, c’était de « restituer la lauze originelle du toit pour retrouver une lisibilité de l’église à l’époque de la commanderie, tout en aidant à conserver une technique traditionnelle et un savoir-faire rare ».

David Choury présente ses compagnons sans vertige qui, avec lui, hantent charpentes et toitures. Antonio Da Costa, dit Tonio, est le doyen. Il a découvert il y a six ans la lauze, cette merveille de pierre calcaire venue du crétacé supérieur : « Quand on travaille la lauze, on vit tout le temps ensemble, en avançant de 0,75 m² par jour. » Sourire : « Remarquez, la lauze, c’est aussi plus de 500 euros le mètre carré ! »

Francis Fillon, 23 ans, a d’abord été boulanger. C’est Tonio qui lui a appris à tailler la lauze, tout comme à Didier Joineau, ex-façadier. Des garçons qui ont la lauze dans les tripes. Qui, comme le dit Tonio, « aiment toucher la lauze ».

Le jeune patron, David Choury, ne se destinait nullement à la couverture, encore moins à la lauze : il était docteur en biologie moléculaire ! Il devait partir à l’étranger et a finalement passé, chez les compagnons du Devoir, un CAP de couvreur à Chancelade et un autre de charpentier à Lamothe-Landerron (Gironde), avant de reprendre la maison de couverture d’Hugues Fontaine à Marsaneix.

Rares carrières
Il a aujourd’hui sept employés, plus sa compagne Claire qui fait office de chauffeur après avoir été linguiste. Elle assure ainsi des navettes occasionnelles avec la carrière de lauzes de Montagnac-d’Auberoche, la dernière en Dordogne à fournir aux entreprises de la lauze traditionnelle.

Les autres carrières appartiennent à des lauziers. David Choury cite quelques-uns d’entre eux : Serge Delage à Excideuil, Tricoulet Castro à Saint-Cyprien et, surtout, Thierry Chapoulie à Saint-Geniès. Après des châteaux comme Fénelon et Salignac, celui-ci est engagé pour quatre ans sur Marqueyssac.

Mais David Choury possède d’autres cordes à son arc : la charpente, la maçonnerie, l’étanchéité. Il est notamment devenu spécialiste de membranes soudées à l’air chaud, remplaçant avantageusement le bitume des toitures du temps jadis.

Une vie après la lauze ? Peut-être. Quoi qu’il en soit, David Choury est déjà candidat pour refaire la toiture d’un château de la région de Carlux.

INDISCRÉTION

Daniel Kientzy est un Périgourdin célèbre dans le monde entier et méconnu en Dordogne. Ce virtuose des saxo-phones donnera un concert à Saint-Astier le 27 mars. Un événe-ment organisé par son vieil ami Pierre Bayle et le club de rugby local.

Le débat sur le haut débit Internet reporté

Ce matin devait se dérouler à Neuvic un petit-déjeuner débat organisée par « Sud Ouest » et la Banque populaire sur l’aménagement numérique de l’Aquitaine. Un projet d’ampleur, puisqu’il vise à raccorder tous les foyers avec de la fibre optique (« Sud Ouest » du 4 février). À cause des intempéries, ce débat est reporté au vendredi 16 mars, toujours au centre multimédia de Neuvic et toujours en présence du préfet de Région, Patrick Stéfanini, et de nombreux intervenants.

Les enseignants quittent la salle

Les représentants syndicaux enseignants FSU, Unsa éducation et Sgen/CFDT ont quitté l’inspection académique hier alors que se tenait le comité technique départemental. La répartition des postes dans les collèges, lycées et lycées professionnels de Dordogne devait être précisée. « Nous avons demandé le droit de voter, ce qui nous a été refusé », explique Frédéric Marchand, le délégué Unsa. L’intersyndicale dénonce la suppression annoncée de 23 emplois dans le second degré. « Les lycées professionnels et les filières technologiques risquent d’être les plus touchés » assure Frédéric Marchand. La réunion a été reportée au 16 février.

Source : http://www.sudouest.fr/2012/02/07/tonnes-de-lauzes-626666-1704.php